Bon, si je reprends la définition du terme « errance » (je ne suis apparemment toujours pas guérie du virus de la linguistique…), il s’agit d’un « mode de comportement de l’espèce qui se sépare du reste de la nature. C’est la recherche d’une place, d’une fonction ou d’une justification à la situation où elle s’est mise ou se met, afin d’avoir des repères de vie pour justement ne pas errer. »
Bon, ok… pour la recherche d’une place, ou d’une fonction, c’est un peu ça, en effet… Pour la séparation du reste de la nature aussi, puisque j’aime m’isoler quand je suis sur mon blog (c’est pour ça que les intrustions des membres de ma famille – comme il vient juste de se passer – alors que j’écris, sont accueillies par un grognement qui n’a rien d’humain 
). Mais bon, je trouve la définition pas très clair, moi…
J’ai vu ailleurs que c’est également un comportement pathologique. Je veux bien admettre que je suis fofolle, mais pas au point d’en faire une maladie (ceci dit, si vous pensez pareil que moi, vous allez peut-être changer d’avis au fil des billets )
Bref, il est vrai que mon blog aurait pu s’appeler « flâneries » ou même « Les rêveries du promeneur solitaire » (oups, ça, par contre, c’est déjà pris pas un certain… Jean-Jacques Rousseau… Quoique, j’aurais pu utiliser « rêveries de la promeneuse solitaire »), puisque ça serait moins négatif… Mais, il est vrai aussi que lorsque j’ai créé mon blog, j’étais un peu perdue. Comme souvent, ce qui est douleureux s’avère bénéfique, et c’est en hommage à cette période difficile mais fructueuse que je garde ce titre, à mon avis. En même temps, je ne me cherche pas de justification, mais c’était pour répondre à un problème qu’on m’avait soulevé, et auquel je n’avais pas réellement songé…
